Après Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui… Un groupe de musique composé de la famille d’Antigone se produit ce soir.
Le temps d’un spectacle-concert détonnant - mis en scène par Nelson-Rafaell Madel – nous traversons l’histoire d’Antigone, de son enfance insouciante à son geste fatal… Le groupe qui se produit sur scène est mythique : Œdipe en leader, Jocaste à la batterie, Ismène, leur fille, en guise de messagère, pour dérouler le fil du destin de cette héroïne...
Tout commence par deux frères qui s’entretuent. Le cadavre du perdant, considéré comme traître, est abandonné aux corbeaux à l’entrée de la ville. Telle est la loi de la cité. Leur plus jeune sœur, Antigone, refuse de s’y plier, elle va risquer sa vie pour l’honneur d’un mort.
Sur scène, en égérie du groupe, elle revit entre théâtre et chansons ces événements tragiques. De péripétie en péripétie, les raisons de son choix deviennent claires, et, tandis que le mythe prend chair, son actualité saute aux yeux. Antigone est l’incarnation d’un « non ! », un « non ! » qui ouvre la voie sur le chemin des luttes, un « non ! » immense et renversant que rien ne peut altérer.
Un long chant épique et déjanté, une ode vigoureuse à l’insurrection qui touche en profondeur par son énergie radicale.
Écriture collective librement inspirée de Sophocle.